L’arrivée de l’automne et les indicateurs liés au Covid-19 ont légèrement évolués. Ce qui fait ainsi douter de la venue d’une cinquième vague de Covid-19 en France.
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La situation épidémique actuelle est beaucoup moins inquiétante que celle de l’automne 2020
Dans son récent avis en date du 7 octobre 2021, le comité scientifique a confirmé la meilleure dynamique de l’épidémie actuelle de Covid-19 : les indicateurs épidémiologiques ne cessent de s’améliorer depuis le début du mois de septembre.
Le niveau d’incidence national s’est stabilisé ces jours-ci en dessous du seuil critique de 50 cas positifs pour 100 000 habitants. Selon les dernières données publiées par le ministère français de la santé publique au 7 octobre 2021, le taux d’incidence en France est de 46 cas pour 100 000 habitants (données reflétant la situation au 4 octobre).
Campagne de vaccination très avancée
Le Comité Scientifique se félicite du succès de la vaccination. Selon les données officielles du 6 octobre, à ce jour, environ 50,5 millions de Français ont reçu au moins une dose du vaccin, parmi lesquels on trouve 73% des adolescents âgés de 12 à 17 ans.
Selon un communiqué publié par l’administration générale de la santé le 7 octobre, 488 millions de Français ont été entièrement vaccinés, soit 72,7% de la population totale.
Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne Université dans l’ouest de la France, a rappelé que la vaccination joue un rôle de premier plan dans la réduction des hospitalisations et des soins intensifs. « Nous devrions bientôt vacciner 90 % des adultes », a déclaré le professeur Yves Buisson, épidémiologiste et membre de l’Académie des sciences médicales.
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Plusieurs facteurs appellent à la prudence
Bien que tous les signaux soient au vert depuis quelques semaines, l’évolution de l’épidémie de Covid-19 dans certaines zones inquiète les cadres.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré lors d’une conférence de presse le 7 octobre que l’épidémie dans une trentaine de départements ne disparaîtrait plus. Il a ajouté que cette situation est préoccupante, notamment dans la région Pays de la Loire et plusieurs départements de l’Aude.
Par exemple, en Mayenne, le seuil d’incidence dépasse 50 cas pour 100 000 habitants, atteignant 56 cas. Surtout chez les personnes de plus de 65 ans, le nombre de cas augmente.
Par ailleurs, les analyses qui ont été réalisées sur les eaux usées semblent confirmer cette légère augmentation des cas. Cet indicateur permet généralement de prédire l’arrivée d’une nouvelle vague. En charge de la surveillance de la présence du Covid-19 dans les eaux usées, Vincent Maréchal, co-fondateur du réseau Obépine, a remarqué un petit frémissement au niveau de ces données. Il a expliqué que depuis fin août « Nous constatons une réduction significative des signes de Covid-19 dans différentes eaux usées ». Cependant, depuis près de neuf jours, notre impression est que cette baisse s’est arrêtée sur quelques stations. Il faut être prudent, il faudrait patienter pendant deux semaines pour voir si la tendance se confirme effectivement.