Dans l’émission « Dimanche en Politique » de ce 26 septembre, le journaliste Francis Letellier va recevoir Jordan Berdella. Le magazine politique de France 3 donnera l’occasion au président par intérim du Rassemblement National d’opiner sur la conquête médiatique lancée par le polémiste Eric Zemmour.
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Le député européen et président intérimaire du Rassemblement National profitera de son passage sur le plateau de France 3 pour évoquer des questions liées à la vie de la formation politique. Mais il se penchera notamment sur l’ascension médiatique du polémiste Eric Zemmour. Les dernières jauges d’intentions de vote semblent largement profiter à l’éditorialiste qui a quitté son poste à Figaro. S’en est ajouté un débat corsé face à Jean-Luc Mélenchon, lequel sans doute a fait grimper la cote de popularité de l’essayiste. Eric Zemmour peut également se fier à une couverture médiatique de Paris Match.
Mais est-ce des raisons suffisantes pour inquiéter celui qui assurera l’intérim du RN, le moment de la campagne présidentielle de Marine Le Pen ? Jordan Bardelle se réserve le droit de voir Eric Zemmour en adversaire tant qu’il n’a pas encore déclaré sa candidature.
Ayant pris les rênes du parti et installé dans le nouveau siège sis à paris, le député européen mettra en ordre de marche le parti, déroulera les thèmes rationnels du Rassemblement National et essayer d’élargir son audience.
De son passage sur France 3, Jordan Bardella expliquera le mieux que possible comment le RN assumera le coût de cette campagne présidentielle. Si comme il y a 5 ans, le parti va se tourner vers les banques russes. Pour l’émission, il répondra aux questions de François Letellier, et ensuite une « carte blanche » à Lilian Alemagna, chef service politique de Libération.
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L’ascension médiatique d’Eric Zemmour
Dix-neuf ans de carrière en audiovisuelle, c’est le temps qu’il a fallu pour l’ex-journaliste du « Figaro » pour passer de commentateur à un acteur politique redoutable. Son passage le 11 septembre sur France 2, dans l’émission « On est en direct » de Léa Salamé et de Laurent Ruquier a été suivi par quelques 816 000 téléspectateurs. Trois jours après, il a été également reçu sur le plateau de CNews par Pascal Praud. Puis sur RTL et BFMTV, le jour d’après et enfin sur RMC. Des sorties médiatiques pour créer une plus grande audience autour de son livre « La France n’a pas dit son dernier mot », publié chez Rubempré et vendu à 21,90 euros.
Pour l’essayiste, le facteur déclencheur de ces impositions sur les sondes se situe en 2019. C’était au moment de son arrivée sur CNews. « Bolloré insiste auprès de moi pour que j’accepte de venir chaque jour à l’antenne de CNews. Je résiste mollement », évoque le polémiste dans son livre. L’industrie cosmopolite lui affirme son soutien et lui garantit cinq heures d’antenne par semaine. Zemmour en profite pour déverser sa litanie nationaliste et islamophobe, de chroniques séduisantes, le tout avec un succès incomparable : 700 000 téléspectateurs en moyenne. « Ce dispositif scénique change tout » remarque l’éditorialiste Jean-Michel Aphatie. « Les débatteurs, quand il y en a, viennent à lui. On en fait le pivot de la vie intellectuelle française. »