Depuis plusieurs semaines, le coût du carburant a augmenté dans les stations. Mais, cette semaine, une baisse de quelques centimes a été constatée. Cependant, cette baisse ne dépend pas des mesures prises par le gouvernement comme certains hommes politiques le font croire.
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Une baisse liée à la concurrence commerciale
Les prix du carburant ont connu une envolée ces derniers mois. La semaine dernière, les coûts ont enregistré une hausse de 2 centimes. Ainsi, le litre du gazole a coûté en moyenne 1,56 euro. L’essence sans plomb contenant jusqu’à 10 % d’éthanol (SP95-E10) a été vendue à 1,62 euro.
Les prix atteignent ainsi un record historique, puisqu’ils dépassent même la flambée des prix enregistrée en 2018 lors des manifestations des Gilets jaunes. Cependant une petite baisse des coûts a été observée cette semaine. Toutefois il s’agit d’une baisse insignifiante.
On note une réduction de 0,5 centime sur le litre de gazole qui est donc vendu à 15 531 €. En revanche, le litre de l’essence sans-plomb 95 E10 a baissé de 0,6 centime et coûte 16 223 €. Contrairement à certains propos, cette petite baisse n’est pas liée à une quelconque mesure du gouvernement. Cette baisse est favorisée notamment par la mise en place par certaines chaines de supermarchés de la distribution à prix coûtant.
« On pense qu’elle vient du fait que certains distributeurs ont décidé de distribuer du carburant à prix coutant, et que ça a entrainé l’ensemble du marché à la baisse. C’est-à-dire quand un distributeur baisse les prix, les stations d’à côté en général baissent les prix en général pour rester dans la compétition », explique donc Olivier gantois, président de l’Union Française de l’Industrie pétrolière.
Cependant, selon la même source, ces opérations à prix coutant ne pourront pas durer dans le temps. Pour résoudre ce problème, certains acteurs politiques proposent une baisse des taxes de. Une suggestion que réfute le candidat écologique.
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Yannick Jadot propose un chèque carburant pour les pauvres
Pour faire face à cette envolée des prix, Yannick Jadot estime que le gouvernement doit mettre en place une politique qui vise principalement les pauvres. Le candidat d’EELV n’adhère pas aux solutions proposées par certains. Celle qui consiste à baisser les taxes. Pour lui, une telle action n’avantagerait que les riches qui possèdent de 4 x 4.
« Une baisse des taxes profiterait à tous les consommateurs, pauvres ou riches, mais en termes relatifs, elle bénéficierait davantage aux riches qu’aux pauvres, car ils consomment plus », confirme ainsi Marc Baudry, professeur à l’Université Paris Nanterre, responsable du programme Prix du CO2 et Innovation bas carbone à la Chaire Économie du Climat.
L’eurodéputé écologiste propose la mise en place d’un chèque carburant à l’image du chèque énergie. Pour le candidat, ce chèque sera destiné majoritairement aux automobilistes les plus précaires sous forme d’un bon d’achat. Selon Yannick Jadot, cette solution n’est pas la même chose que l’approche mise en place par le gouvernement. Il estime que l’indemnité d’inflation annoncée par le gouvernement ne tient pas compte de la réalité des Français.
