À six mois des élections présidentielles, chaque formation politique se mobilise dans ses fiefs respectifs. À la gauche, malgré la division qui sévit, les militants se mobilisent à la base pour donner du pep à la campagne présidentielle. C’est le cas avec les insoumis de Douarnenez et de Cap-Sizun qui relancent leur groupe local, et avec autre objectif, les élections législatives.
View this post on Instagram
Jean-Luc Mélenchon porte la seule vraie proposition de gauche
Fixée pour se dérouler le 10 avril 2022, l’élection présidentielle fait battre les ailes aux candidats déclarés (ou non), et pas sans leurs militants. Comme ce fut le cas en 2017, le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon peut de nouveau compter sur les militants LFI de Douarnenez et de Cap-Sizun qui viennent de redynamiser leur cellule locale.
La candidature de l’ancien ministre délégué à l’enseignement professionnel fait l’écho auprès des militants de cette partie du pays. Sympathisants et militants politiques de longue date sont engagés au sein du parti communiste ou au Front à la gauche, syndicaliste à la CGT ou à la CFDT, ou encore anciens Gilets jaunes. Les pions de ce groupe local voient en sa candidature, « la seule vraie proposition de gauche » pour l’élection présidentielle de l’élection présidentielle de 2022, en matière d’économie, de social et d’écologie.
View this post on Instagram
Pas de tambouille
En effet, il n’est pas question de s’accoler aux militants du parti communiste et de l’EELV sur la circonscription, quand il sera question des élections législatives, un autre évènement en ligne de mire.
« Il n’y aura pas de tambouille et nous avons de vraies différences, comme sur le nucléaire avec les communistes. La plupart des partis dits de gauche sont devenus sociaux-démocrates, y compris les communistes » estiment des militants.
Avec une stratégie de communication ciblant les marchés et les lieux de regroupement, ils espèrent convaincre les indécis, les abstentionnistes et les jeunes durant les mois à venir pour réussir « l’union populaire », appelée de ses vœux par Jean-Luc Mélenchon. Yolande Bouin, élue au conseil municipal de Douarnenez et numéro 2 sur la liste finistérienne de LFI, estime que la population locale est plutôt ouverte aux idées de la France Insoumise.
« Si on obligeait les gens à voter, je suis convaincue que Douarnenez serait à gauche », estime-t-elle. Durant les élections régionales du juin dernier, la liste conduite par Pierre-Yves Cadalen avait récolté 9,37 %, un score nettement en hausse par rapport à celui obtenu dans toute la Bretagne (5,5 %).