L’ancien manager du rappeur maître Gims a de quoi stresser pendant deux longues années. Il est accusé d’escroquerie. Le tribunal correctionnel de Créteil ne risque pas de le rater dans une affaire pareille ! Il devra faire face à la justice. A-t-il réellement commis tout ce qui lui est actuellement reproché ?
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L’ancien manager de Gims et Vitaa, accusé d’escroquerie
Ce lundi 27 septembre 2021, un ancien manager de Maître Gims a été condamné pour escroquerie par le tribunal correctionnel de Créteil. Il a écopé de 24 mois de prison dont 12 mois avec sursis.
Cet homme a été notamment jugé pour avoir escroqué près de 300 000 euros à Universal Music. Il devra donc s’acquitter obligatoirement d’une amende de 50 000 euros. Il a cependant la possibilité d’effectuer sa peine sous forme de détention à domicile.
Bien en dehors de cela, trois autres prévenus ont été également condamnés à des peines. Ces dernières vont de six mois d’emprisonnement ferme à douze mois avec sursis. Et ce, alors que trois autres ont été quant à eux relaxés.
Les faits liés à l’escroquerie : découvertes faites
En effet, ce manager travaillait au sein du label Monstre Marin Corporation créé par Gims et rattaché à Universal Music France. Ce label est principalement une initiative mise en place par le chanteur après la sortie de Bella en 2013. Et ce, dans l’objectif de mieux maîtriser sa carrière compte tenu des tubes qui s’enchaînent.
Ce manager a fait payer des dizaines de factures sans justification. Ces dernières ne correspondent en réalité, à aucune prestation à Universal Music France. Que ce soit pour des voyages, des séances photos, des locations de voitures de luxe ou même des enregistrements en studio.
Il en de même en 2015, lorsque le chanteur a relancé le label manager pour la production d’un nouvel album intitulé « Djuna Family ». Malheureusement, l’album qui a été finalement abandonné, ne verra jamais le jour. Mais fort est de constater que les fausses factures s’empilent de plus en plus.
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L’accusé nie les faits qui lui sont reprochés
L’ex-manager de Maître Gims, nie les faits liés à son escroquerie tout en évoquant « un milieu particulier ». Il a donc eu à donner des explications sur son travail lorsqu’il était à la barre. Il affirme « J’établis un budget pour un album et un contrôle de gestion valide, mon rôle est de fluidifier le système ».
Ce dernier ne s’en arrête pas là dans ses explications. Il ajoute également qu’il nécessite trois validations pour faire sortir un euro. Cependant, il n’a effectué que la première avant même la seconde du directeur et la troisième du commissaire aux comptes.
Suite à cela, son avocat Maître Yann Le Bras a argué principalement au cours des débats qu’Universal avait débloqué des lignes de budgets. Particulièrement à son client qui utilise des prestataires. Pourtant, il avait plaidé la relaxe au motif qu’aucune infraction n’était matérialisée.
